Auteur/autrice : admin

  • CARAMBOLAGES  du 2 mars au 4 juillet 2016

    CARAMBOLAGES du 2 mars au 4 juillet 2016

    Diptyque satirique carambolages grand palais
    anonyme flamand  » Diptyque satirique, 1520-1530 huile sur bois, 58,8 x 44,2 x 6 cm université de Liège – Collections artistiques (galerie Wittert)

    Avez-vous vu Clovis TROUILLE ?

    OUI ! Il est au Grand Palais.

      » Carambolages « 
    2 mars – 4 juillet 2016
    Grand Palais
    Galeries nationales
    entrée Clemenceau

    Exposition CARAMBOLAGES du 2 mars au 4 juillet 2016

    Carambolage (n.m) : terme du jeu de billard. Coup dans lequel la bille du joueur va toucher deux autres billes. fig. : coup double, ricochet.
    185 œuvres d’art, issues d’époques, de styles et de pays différents, sont présentées dans un parcours conçu comme un jeu de dominos, où chaque œuvre induit la suivante par une association d’idées ou de formes. Les créations de Boucher, Giacometti, Rembrandt, Man Ray, Annette Messager et d’autres artistes anonymes dialoguent au sein d’un parcours ludique qui revisite notre approche traditionnelle de l’histoire de l’art.

    Commissaire de l’exposition : Jean-Hubert Martin

    Jean-Hubert Martin propose une exposition inédite au concept novateur : décloisonner notre approche traditionnelle de l’art, dépasser les frontières des genres, des époques ou des cultures et parler à l’imaginaire de chacun.
    L’exposition offre une traversée de l’art universel à partir d’un point de vue délibérément actuel. Plus de cent-quatre-vingts œuvres, toutes époques et toutes cultures confondues, sont regroupées selon leurs affinités formelles ou mentales. Les œuvres présentées, souvent atypiques, choisies pour leur fort impact visuel, correspondent à des interrogations ou à des choix contemporains, sans tenir compte du contexte d’origine.
    Elles sont ordonnées selon une séquence continue, comme dans un film narratif, où chaque œuvre dépend de la précédente et annonce la suivante. Dans un parcours laissant place à la pensée visuelle, la pédagogie du
    sensible et les surprises de l’art, le visiteur déambule parmi les œuvres de Boucher, Giacometti, Rembrandt, Dürer, Man Ray ou encore Annette Messager.

    Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais

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  • Clovis chez lui

    Clovis chez lui

    Clovis Trouille chez lui
    Clovis Trouille chez lui regardant une tête de plâtre peint « Sans Titre » 1906 . École des Beaux-Arts d’Amiens.

    Clovis chez lui

    Peintre de mannequins de vitrines

    1905 : Entre à l’École des Beaux-arts d’Amiens où il reste cinq ans.

    1907 : Premier prix des Beaux-Arts d’Amiens pour « La Jeune fille blonde ».

    Trouille est un peintre du XX ème siècle au parcours des plus personnels. Traumatisé par la guerre de 14-18 ce diplômé des Beaux-Arts d’Amiens un « révolté, un anarchiste » vit son art comme « un exutoire personnel« , il n’aura de cesse de dénoncer dans sa peinture « le système de collusion entre l’Armée, l’Église et l’État ». Il se positionne en tant que contestataire social, anticlérical et antimilitariste.

    Et, en toute rigueur, pour ne pas lui-même être amené à transiger avec le système – en l’occurrence le marché de l’art – pour pouvoir vivre de sa peinture, Clovis Trouille a exercé toute sa vie un métier qui lui a permis de conserver son indépendance. Un métier peu banal : peintre de mannequins de vitrines. Cela consistait « à peindre des carnations, rehausser des maquillages, dessiner des arcades sourcilières, des grains de beauté, des pointes de sein … « .

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  • Photos de Clovis Trouille

    Photos de Clovis Trouille

    Clovis Trouille chez lui-Marilyn Monroe
    Clovis Trouille chez lui. À sa gauche  » La morte en beauté  » 1963, huile sur toile 61.5 x 45 cm ( photo collection particulière ).

    Paris, 21 Juillet 1964

           Cher et Honoré Lo Duca

    Je vous remercie de vos cinq belles et poétiques cartes d’Arnold Böcklin, notamment  » l’Île des Morts  » qui est une version nocturne que je ne connaissais pas. Magnifique ! Il s’est surpassé. Je vous joins 2 photos de mes toiles qui sont Pop-art, bien avant que l’on en parle.

            L’une  » La morte en beauté  » est un hommage mystique à Marilyn Monroe.

    Formule dont écrivait génialement Delacroix, qui sentait la faiblesse du dessin de chic, du surréel, de ce qui n’était pas la nature.  » Il bousillait « , disait Ingres.

    Delacroix écrivit :  » Qu’un homme de génie, se serve du daguerréotype, comme il faut, il s’élèvera à une hauteur que nous ignorons.

    Aragon fut hué, il y a 35 ans à une conférence pour peintre sur ce sujet, alors que j’applaudissais. Cela m’explique bien des choses, surtout l’art abstrait facile.

           Je vous souhaite de bonnes manifestations livresques comme par le passé et vous prie de me croire amicalement à vous.

    Clovis Trouille

    Le spectre de la rose

    Soulève ta paupière close
    Qu’effleure un songe virginal ;
    Je suis le spectre d’une rose
    Que tu portais hier au bal.
    Tu me pris encore emperlée
    Des pleurs d’argent de l’arrosoir,
    Et parmi la fête étoilée
    Tu me promenas tout le soir.

    Ô toi qui de ma mort fus cause,
    Sans que tu puisses le chasser
    Toute la nuit mon spectre rose
    A ton chevet viendra danser.
    Mais ne crains rien, je ne réclame
    Ni messe, ni De Profundis ;
    Ce léger parfum est mon âme
    Et j’arrive du paradis.

    Mon destin fut digne d’envie :
    Pour avoir un trépas si beau,
    Plus d’un aurait donné sa vie,
    Car j’ai ta gorge pour tombeau,
    Et sur l’albâtre où je repose
    Un poète avec un baiser
    Ecrivit : Ci-gît une rose
    Que tous les rois vont jalouser

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  • Érotique, subversif et iconoclaste

    Érotique, subversif et iconoclaste

    Clovis Trouille

    Érotique, subversif et iconoclaste.

    Un métier peu banal : peintre de mannequins de vitrines. Cela consistait « à peindre des carnations, rehausser des maquillages, dessiner des arcades sourcilières, des grains de beauté, des pointes de sein … Un métier, ajoute Anne-Laure Sol, qui lui procurait beaucoup de plaisir et lui a permis à la fois de vivre son érotisme au quotidien et d’exprimer le souci d’extrême précision qu’on retrouve dans sa peinture ».

    Le tout dans des couleurs vives – comme la plupart des tableaux de Clovis Trouille – avec des contours précis et un grand soin dans le rendu des matières. Clovis Trouille dit lui-même de cette œuvre – qui le fera connaître des surréalistes en 1930 – qu’elle est « un exutoire personnel provenant du traumatisme de la guerre de 14-18 ». Une guerre après laquelle, dit-il, « je n’ai pu peindre comme au temps où j’étais un grand peintre ». « Grand peintre », celui qui se définit comme un « peintre du dimanche » le reste pourtant par la composition et la facture de ses tableaux.

    L’humour aussi est souvent présent dans son œuvre, comme lorsqu’il met en scène ses propres funérailles (Mes funérailles), avec des titres-calembours, comme Oh Calcutta ! Calcutta ! (dont s’inspireront en 1969 les auteurs d’une comédie musicale à Broadway). Ses tableaux se nourrissent aussi de références à la littérature (Le Bateau ivre ) ou à la peinture classique, par exemple Le rêve d’Alice qui renvoie à l’embarquement pour Cythère de Watteau. Car Clovis Trouille « était un homme très cultivé, sa passion était les livres et la poésie. Et quand il venait à l’Isle Adam – c’était toujours un événement – on parlait davantage poésie que peinture », se souvient son petit-fils.

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  • Exposition « Voyous, voyants, voyeurs » Autour de Clovis Trouille (1889-1975)

    Exposition « Voyous, voyants, voyeurs » Autour de Clovis Trouille (1889-1975)

    Le musée d’art et d’histoire Louis Senlecq de L’Isle-Adam (Val-d’Oise) organise du 28 novembre 2009 au 7 mars 2010 une exposition consacrée au
    peintre Clovis Trouille (1889-1975), baptisé par André Breton « Le grand maître du tout est permis » et à ses amis artistes parmi lesquels Alfred
    Courmes et Pierre Molinier. Succédant à la rétrospective monographique présentée avec succès en 2007 au musée de Picardie d’Amiens, cette exposition brosse un panorama esthétique de l’œuvre peint de Clovis Trouille, découvert en 1930 par Salvador Dali à l’exposition des Écrivains et Artistes Révolutionnaires avec  » Remembrance « .

    Remenbrance
     » Remembrance « 1930 – 1933, huile sur toile 70 x 86 cm. Collection particulière.

    Cette œuvre fondatrice recèle tous les thèmes qui seront sans relâche développés par l’artiste : anticléricalisme, érotisme, attirance pour le
    monde du music-hall et du cirque, fascination pour les mises en scène
    macabres teintées de voyeurisme et de sadomasochisme.

    « Cette œuvre est un exutoire personnel provenant du traumatisme de la guerre de 14-18 qui m’a pris mes plus belles années. Après cette guerre, je n’ai pu peindre comme au temps où j’étais un grand peintre. C’est le premier tableau d’après-guerre. Il a été exposé au salon des Artistes Révolutionnaires à la porte de Versailles sous l’égide de Vaillant-Couturier. C’est là que j’ai connu les surréalistes qui se sont arrêtés devant mon tableau. Il a été reproduit dans le n°3 de Surréalisme au service de la révolution».

  • Pierre Roy

    Pierre Roy

    Pierre Roy
    Pierre Roy

    Précurseur de la peinture surréaliste. L’évocation du Pays nantais dans son œuvre ( 1919-1950 )
    Pierre Roy est sans doute le plus mal connu de tous les artistes surréaliste. Peintre solitaire, non doctrinaire et sans motivations pour changer la réalité sociale, il ne se rattache au Mouvement surréaliste que par sa peinture, étonnamment précoce puisque, dès 1919, elle image déjà tout ce qu’André Breton codifiera dans le Premier Manifeste en 1924. Un autre caractère de cette œuvre marginale est sa thématique qui n’est presque faite que de l’évocation d’événements qui ont marqué l’enfance du peintre, une enfance passée sur les bords de la Loire et dans le pays de Retz…

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    Coquillage après l'orage
     » Coquillage après l’orage « 1949 Huile sur toile, 25 x 41 cm Collection A.F Roy Paris
    Lion dans l'escalier
     » Lion dans l’escalier  » 1927, Huile sur toile 91 x 67 cm Collection Anne-Françoise ROY Paris
    Papillon
     » Papillon « , 1933 Huile sur toile, 24 x 33 cm Musée des Beaux-Arts
  • Jules Lefranc

    jules_lefrancJules Lefranc

    Né en 1887 à Laval et mort en 1972 aux Sables-d’Olonne, est un peintre français qualifié de naïf.

    Jules Lefranc grandit dans la quincaillerie paternelle, s’essaie quelque peu à la peinture dans les années 1902-1906, et poursuit jusqu’en 1928 son activité commerciale. À partir de cette date, il se consacre définitivement à la peinture.

    Il habite à Paris, dans le quartier de Belleville, revient parfois dans sa ville natale et se fixe, à la fin de sa vie, aux Sables-d’Olonne où il mourra en 1972, laissant une œuvre considérable de près de mille tableaux.

    PEINTURE :

    De nombreux voyages lui fourniront l’occasion de peindre les paysages et les monuments qui l’ont frappé : le château de Josselin ou les nombreuses variantes du Mont-Saint-Michel que l’on connaît de lui. Mais ce sont surtout les évocations du vieux Laval, caractéristiques de sa manière de peindre, que l’on retrouve, des tableaux que Louis Aragon décrivait ainsi : « Il est d’abord le peintre de Laval et d’autres villes où la même douceur française, sous la douceur des toits comme un plumage de pigeon, marie aux pierres anciennes les boutiques et les enseignes colorées d’aujourd’hui ». Il est aussi le peintre de la mer et des choses de la mer, autour de la Chaume et du port des Sables-d’Olonne ou sur la côte atlantique. Une partie importante de son œuvre leur est consacrée : la jetée, la bouée, les mille nuances de l’eau reviennent sans cesse dans la plupart de ses toiles dont la plus célèbre est le Lancement du Normandie, réalisée en 1933.

    ART NAÏF :

    La première donation d’œuvres naïves au Musée du Vieux-Château de Laval a été faite par Jules Lefranc de son vivant en 1966. C’est autour de ce premier groupe de toiles que l’actuelle collection s’est peu à peu constituée.

    Exposition L’atelier de San Jeronimo du 17 septembre 2015 au 27 mars 2016 à Casa del Lector, Matadero de Madrid

    Sources : Jules Lefranc – wikipédia

    Jules Lefranc - Sur le plateau atelier de la radiale
     » Sur le plateau atelier de la Radiale  » 1949, huile sur toile 100,5 x 81 cm
    huile sur toile, 72 x 60 cm
     » Penhoët  » 1930 huile sur toile, 72 x 60 cm

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Exposition L’atelier de San Jeronimo

    Exposition L’atelier de San Jeronimo

    Clovis Trouille dans son atelier-Exposition
    Clovis Trouille dans son atelier

     Huile sur toile 45,5 x 37,5 cm
     » Nature morte au bouquet de fleurs »

    Exposition L’atelier de San Jeronimo du 17 septembre 2015 au 27 mars 2016 à Casa del Lector, Matadero de Madrid

    Le commissariat de La oficina de San Jerónimo (L’atelier de Saint Jérôme) a été confié à Eduardo Arroyo -peintre, écrivain, essayiste, bibliophile- et à Fabienne Di Rocco. L’exposition se tiendra du 17 septembre 2015 au 27 mars 2016 à Casa del Lector, Matadero de Madrid. Ce centre culturel situé dans le vaste ensemble des Abattoirs de la capitale espagnole y occupe une surface totale de 8.000 m2. Il fait partie d’une fondation créée par l’éditeur espagnol Germán Sánchez Ruipérez. Casa del Lector est dirigée par l’écrivain et ancien ministre César Antonio Molina.

    L’exposition, organisée autour de la relation entre la littérature et la peinture, est constituée de sept chapitres:
    Le premier sera consacré à Saint Jérôme, prince des traducteurs, qui va “régner” sur ces salles littéraires et picturales. Des musées français et espagnols (dont le Prado), un collectionneur privé prêtent 17 portraits du moine dans le désert.
    Dans le deuxième sera présentée la suite de 13 tableaux collectifs peints en 1965 par Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati d’après la nouvelle de Balzac Une passion dans le désert. Le directeur de la Maison de Balzac collabore à cette salle de deux façons: en rédigeant un texte et en prêtant des gravures anciennes illustrant l’œuvre de l’écrivain.
    Pour le troisième chapitre, intitulé Estilita (Stylite) seront réunis cent cinquante photographies majoritairement en noir et blanc présentant des personnages en position surélevée par rapport au sol, le tableau collectif La Datcha (1969), le film court de l’écrivain Ramón Gómez de la Serna El orador o la mano (1928). Au cœur de la salle un dispositif constitué d’une haute tour accueillera un poète différent chaque jour de l’exposition qui dira de la façon qui lui conviendra (récitée, clamée, hurlée…) le texte qu’il aura choisi de proposer aux visiteurs.
    Parmi les photographes il y a un certain nombre d’anonymes et plusieurs personnalités de renom: Bernard Plossu, Robert Doisneau, Allen jones, Grete Stren, Marinus, Horacio Coppola, Emile Savitry, André Morain…
    Trois peintres espagnols contemporains, Sergio Sanz, Carlos García-Alix et Rafael Cidoncha, sont invités à occuper le quatrième chapitre avec des tableaux à l’huile sur toile peints spécifiquement pour l’exposition et installant à leur façon la liaison peinture-écriture.
    Le chapitre suivant est dévolu à quatre peintres français, figuratifs, indépendants des avant-gardes: Alfred Courmes, Jules Lefranc, Pierre Roy et Clovis Trouille.
    Le sixième chapitre est consacré au film de 1945 Le portrait de Dorian Gray, réalisé par Albert Lewin, adapté du roman d’Oscar Wilde avec George Sanders.
    Le dernier chapitre dédié aux livres et aux calligraphies “imposibles” peut-être considéré comme un hommage aux éditeurs et aux artistes. On y trouve les noms de Robert Filliou, Pierre De Massot, Raymond Queneau, Joan Brossa, Ulises Carrión, John Cage, Georges Pérec, Ben, Antonio Saura, Gabriel Pommerand, Marcel Broodthaers…

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