Clovis chez lui

Clovis Trouille chez lui

Clovis Trouille chez lui regardant une tête de plâtre peint « Sans Titre » 1906 . École des Beaux-Arts d’Amiens.

Clovis chez lui

Peintre de mannequins de vitrines

1905 : Entre à l’École des Beaux-arts d’Amiens où il reste cinq ans.

1907 : Premier prix des Beaux-Arts d’Amiens pour « La Jeune fille blonde ».

Trouille est un peintre du XX ème siècle au parcours des plus personnels. Traumatisé par la guerre de 14-18 ce diplômé des Beaux-Arts d’Amiens un « révolté, un anarchiste » vit son art comme « un exutoire personnel« , il n’aura de cesse de dénoncer dans sa peinture « le système de collusion entre l’Armée, l’Église et l’État ». Il se positionne en tant que contestataire social, anticlérical et antimilitariste.

Et, en toute rigueur, pour ne pas lui-même être amené à transiger avec le système – en l’occurrence le marché de l’art – pour pouvoir vivre de sa peinture, Clovis Trouille a exercé toute sa vie un métier qui lui a permis de conserver son indépendance. Un métier peu banal : peintre de mannequins de vitrines. Cela consistait « à peindre des carnations, rehausser des maquillages, dessiner des arcades sourcilières, des grains de beauté, des pointes de sein … « .

Laisser un commentaire