Exposition CARAMBOLAGES
Exposition CARAMBOLAGES du 2 mars au 4 juillet 2016
Grand Palais
Galeries nationales
entrée Clemenceau
Cette exposition est organisée par la Réunion des
musées nationaux-Grand Palais.
Carambolage (Le Littré) : (ka-ran-bo-la-j’) s. m. : terme du jeu de billard. Coup dans lequel la bille du joueur va toucher deux autres billes. fig. : coup double, ricochet.
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Jean-Hubert Martin propose une exposition inédite au concept novateur : décloisonner notre approche traditionnelle de l’art, dépasser les frontières des genres, des époques ou des cultures et parler à l’imaginaire de chacun.
L’exposition offre une traversée de l’art universel à partir d’un point de vue délibérément actuel. Plus de cent-quatre-vingts œuvres, toutes époques et toutes cultures confondues, sont regroupées selon leurs affinités formelles ou mentales. Les œuvres présentées, souvent atypiques, choisies pour leur fort impact visuel, correspondent à des interrogations ou à des choix contemporains, sans tenir compte du contexte d’origine.
Elles sont ordonnées selon une séquence continue, comme dans un film narratif, où chaque œuvre dépend de la précédente et annonce la suivante. Dans un parcours laissant place à la pensée visuelle, la pédagogie du sensible et les surprises de l’art, le visiteur déambule parmi les œuvres de Boucher, Giacometti, Rembrandt, Dürer, Man Ray ou encore Annette Messager.
Les artistes se constituent un bagage de références visuelles puisées dans l’histoire de l’art. Leur choix est libre et ne suit pas les logiques et les catégories de la connaissance. Leurs références peuvent être aussi bien formelles que sémantiques. Pour Ingres, Picasso et bien d’autres, ce n’est pas tant l’authenticité de l’œuvre qui compte que son souvenir, sa présence obsessive et son impact. Beaucoup d’artistes constituent des collections, à l’instar d’André Breton et du rassemblement d’objets hétéroclites qui prennent sens sur le Mur de l’Atelier. L’œuvre tire alors une part de sa signification de ce qui l’entoure. D’autres ont donné corps à des musées imaginaires. Daniel Spoerri a organisé une série d’expositions intitulées, « Musées sentimentaux », dont la première version fut présentée au Centre Pompidou à Paris en 1977. Les objets sont réunis pour leur capacité d’évocation et de suggestion. L’affect l’emporte sur l’esthétique. L’objet devient souvenir vivant pour l’imaginaire collectif.
La question d’un nouvel ordre à trouver, qui ne soit pas celui de l’histoire de l’art et de son inévitable chronologie, préoccupe de plus en plus de conservateurs. Le courant de l’histoire de l’art incarné par Warburg, Gombrich et Baltrusaïtis trouve aujourd’hui un regain d’intérêt et stimule des études et des expositions. La conception transculturelle qu’ils ont de l’art -leur approche large ne s’arrêtant pas à l’art savant et leur usage du comparatisme- sert, autant que l’exemple des artistes, de fondement à la réflexion pour ce projet… Lire la suite en téléchargeant le fichier PDF ci-dessous.
Dossier de presse de l’Exposition Carambolages
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