Christophe – P comme Peinture
P comme peinture «P, je te dis Pinin Farina, pin-up, poker, piano à queue, Paris, poupée, peinture. J’aime la peinture. Comme Daniel (Filipacchi). Je pense que c’est lui maintenant qui a «Oh ! Calcutta ! Calcutta !» de Clovis Trouille. Tous ses Molinier, une merveille. Tiens, au-dessus du juke-box, j’ai une toile derrière de Gay Johnson. Je crois qu’à l’époque j’ai dû l’échanger à Daniel contre une pompe à essence. Il a toujours été très généreux. Il y a toujours un deal, mais il ne le fait pas toujours en sa faveur.»
J’ai besoin de connaître le personnage qui se cache derrière ce que j’ai lu et qui m’a touché, ou de cerner le peintre dont un tableau m’a bouleversé. Aussi, je regarde beaucoup d’émissions littéraires et culturelles comme « Des mots de minuit ». J’adorais, par exemple, écouter Marguerite Duras. J’ai besoin de me documenter, d’aller plus loin. J’ai une belle quantité de livres sur l’art, des ouvrages spécialisés, de nombreuses biographies… Par exemple, j’ai envie de savoir qui est Clovis Trouille, d’apprendre à le connaître, depuis que j’ai découvert ses toiles… partant du principe que s’il me touche, c’est qu’il y a une raison. Et effectivement, je partage beaucoup de choses de sa vie. Je dois aimer l’homme pour aimer ses écrits, ou l’inverse. Un livre va me plaire et, alors, je vais chercher des biographies concernant l’écrivain. C’est vrai pour toutes les formes d’art.